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Canilove - Beauceron

BeauceronBeauceron, Berger de Beauce, Berger français et Bas-Rouge sont les dénominations d’une race de chien de berger d’origine française. Le Berger de Beauce est un chien de grande taille, solide, rustique, puissant, bien charpenté et musclé, sans lourdeur.
Son poids avoisine les 35 kg pour les femelles et les 45 kg pour les mâles. Sa hauteur standard au garrot va de 65 à 70 cm pour les mâles, et de 61 à 68 cm pour les femelles. Les Beaucerons étaient, à une époque, plus grands et plus gros. Ils allaient de 65 à 85 cm et quelques fois jusqu’à 90 cm. Leur poids pouvait alors avoisiner les 65 kg. On peut encore trouver des chiens LOF qui dépassent la taille standard. La tête du Beauceron est bien ciselée, ses traits sont harmonieux. De profil, les lignes du crâne et du chanfrein sont sensiblement parallèles.
Le poil est ras sur la tête, fort, court, ferme et couché sur le corps (3-4 cm de long). La robe est soit de couleur noir et feu (comme le Rottweiler ou le Dobermann), soit arlequin (bleu bigarré marqué de fauve).
Jusqu’en 2004, les oreilles étaient traditionnellement taillées. Mais cette pratique est interdite en France par la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie depuis le 18 mai 2004. Naturelles, les oreilles doivent être tombantes ou semi-dressées, mais jamais totalement dressées et fermes (défaut éliminatoire), et non plaquées.
Le Beauceron est – avec son cousin, le Berger de Brie (ou Briard), ainsi que le Cane Corso et le Montagne des Pyrénées – l’un des seuls chiens présentant un double ergot à chacune des pattes postérieures. Comme la plupart des bergers européens continentaux, l’origine du Beauceron remonte au canis palustris (ou « chien des Tourbières molosse »). Les évolutions et les apports intervenus au cours des siècles indiquent un tronc commun originel relativement disparate, compte tenu de la morphologie polyvalente requise par la fonction de berger et des spécificités de la race.
À l’origine destiné à protéger les troupeaux de moutons, le chien de berger s’est vu attribuer un rôle de chien de conduite, au Moyen-Âge, via l’application du principe de vaine pâture. En raison de son imposante stature, l’ancêtre du Berger de Beauce a certainement assumé la double fonction de protection et de conduite des troupeaux, dans les plaines françaises, alors que les chiens de taille moyenne effectuaient le même travail en montagne. Dans son Cours d’agriculture, l’abbé François Rozier mentionne un mâtin « hardi » et « capable d’attaquer et de terrasser un loup à lui seul », qui pourrait être entré dans le patrimoine génétique du Beauceron, parmi d’autres ascendants.
Lors de la première exposition canine française qui eût lieu en 1863, sur les 16 chiens de berger présentés, 13 d’entre eux montrent un type lupoïde et une robe noir et feu. Il s’agit certainement de la première apparition officielle des ancêtres du Berger de Beauce.
En 1893, le vétérinaire Pierre Mégnin, à l’origine de l’appellation « Berger de Beauce », publie les caractéristiques du chien. Il le différencie de son cousin à poil long, le Berger de Brie. La même année, le premier sujet, Bergère de la Chapelle, est inscrit au Livre des Origines Français.
En 1896, une commission expressément créée pour examiner les caractéristiques des deux principaux chiens de berger français : l’un à poil court (le Berger de Beauce), l’autre à poil long (le Berger de Brie), définit les bases de la sélection. Cette commission, composée d’experts et d’agriculteurs-éleveurs (mais sans bergers!), détermine les critères de la race et officialise la dénomination « Berger de Beauce », en stipulant bien qu’il ne s’agit nullement de la région d’origine mais d’une convention de langage.
De cette commission naît, la même année, le Club Français du chien de Berger. Un premier standard est publié l’année suivante. Relativement vague, il admet une taille de 60 à 70 centimètres, sans distinction de sexe, et il autorise différentes couleurs de robe.
En 1911 et à l’initiative de l’éleveur Siraudin, on crée le Club des Amis du Beauceron, club officiel de la race. Le standard est alors revu pour homogénéiser la taille et supprimer les robes devenues rares.
La quasi-disparition progressive du pastoralisme dans les plaines françaises (première moitié du XX siècle) oblige le Berger de Beauce à se reconvertir. Comme certains de ses cousins, il réussit brillamment ce pari.
Dans les disciplines de défense tout d’abord, mais surtout dans un double rôle qu’il remplit à merveille : chien de garde et chien de compagnie. Quelques bergers l’utilisent encore pour la conduite de troupeaux. Certains propriétaires de Beaucerons pratiquent l’un ou l’autre sport canin avec leur chien. Le Beauceron fait partie des quelques races admises dans les disciplines comprenant une épreuve de mordant.
En France, le nombre annuel de naissances est relativement stable (entre 3000 et 4000), depuis les années 1970, la race n’ayant jamais subi les conséquences d’un effet de mode passager. Le Berger de Beauce figure dans le top 15 des naissances en France, mais la race pourrait bien souffrir de l’interdiction de la coupe des oreilles car le port des oreilles semi-dressées ou tombantes change radicalement la physionomie du chien.
Depuis cette même période, le Beauceron s’exporte mais il reste relativement discret en dehors de l’Hexagone.
beauceron Le Beauceron est un chien impressionnant mais aussi très affectueux, qui se plaît en compagnie des humains. Endurant, hardi, vif et fougueux, il doit pouvoir se dépenser régulièrement. Il exige un dressage ferme et parfaitement maîtrisé car, à part sa puissance physique, il a beaucoup de tempérament. En général, il est amical avec les enfants de la famille. Polyvalent et sportif, il s’adapte à de nombreuses activités: dressage, gardiennage, sauvetage, pistage, traîneaux, concours de beautés….