Le husky sibérien est un chien de travail souvent utilisé comme chien de course de traîneau par des mushers. Doté d’une grande énergie, il est le chien de prédilection pour tirer une charge légère sur une longue distance.
Deux pluriels sont acceptés : « Huskys » (pluriel francisé) et « Huskies » (pluriel d’origine). Le husky sibérien a été initialement développé par les Tchouktches du nord-est de la Sibérie comme chien d’endurance pour tirer les traîneaux. En 1909, un important premier groupe de ces chiens Chukchis (chukchi signifie « enroué » relatif à l’aboiement si particulier de ce chien) a été amené en Alaska pour les courses du All Alaska Sweepstake et les propriétaires de chiens d’Alaska n’ont pas tardé à reconnaître les qualités de ces chiens petits et trapus venus de Sibérie. Lors de l’hiver de 1925, lorsqu’une épidémie de diphtérie frappa le village isolé de Nome, en Alaska, un relais d’attelages parvint à livrer un sérum essentiel depuis la ville lointaine de Neana. Cette prouesse héroïque valut à ces chiens et à leurs maîtres une notoriété nationale. L’un de ces conducteurs, Leonhard Seppala, entreprit une tournée nationale à travers les États-Unis avec son attelage de huskies, descendants des premiers venus de Sibérie. En Nouvelle-Angleterre, il participa à de nombreuses compétitions qui prouvèrent encore une fois la supériorité du Husky sibérien sur les chiens locaux. Les conducteurs et les premiers éleveurs de Nouvelle-Angleterre firent l’acquisition de meutes, obtenant la reconnaissance de l’AKC pour la course en 1930 et fondèrent le Siberian Husky Club of America en 1938.
Le Husky sibérien exige relativement peu de soins. Il est d’un naturel propre jusqu’à l’obsession et il est sans odeur. Il est sujet aux parasites (tiques et puces) tout comme les autres races de chiens. Le husky se nettoie comme un chat. Même lorsqu’il est enduit de boue, il se lave lui-même, de sorte que les bains sont rarement nécessaires. En fait, la plupart des propriétaires de huskys ne baignent leur chien qu’une fois par année ou moins.
Les huskys muent deux fois par année : ils changent complètement de fourrure. C’est une période durant laquelle ils perdent leur poil de façon spectaculaire et qui peut durer trois semaines ou plus. Le bon côté de la chose est que cela ne se produit que deux fois par année. Le reste du temps, les huskies perdent relativement peu de poils. Plusieurs sont d’avis que cette mue occasionnelle est moins pénible que les pertes de poil à longueur d’année de plusieurs autres races. Par contre, la mue peut être plutôt désagréable. Les poils tombent en touffes de différentes tailles et nécessitent le passage fréquent de la brosse et de l’aspirateur.
Il faut souligner, cependant, que la chronologie de ces mues dépend du climat. Il arrive parfois, lorsque les chiens vivent sous un climat plus chaud, que les chiens n’aient pas de changements saisonniers clairement identifiables et qu’ils perdent du poil à l’année.
En dehors des saisons de mue, le husky nécessite très peu de toilettage. Il n’est ni nécessaire ni recommandé de le raser ou de le tondre, même en été, son poils agit en effet comme une couverture de survie et le protège un peu du chaud, un husky par exemple vivra mieux l’été à Marseille qu’un labrador noir ou un rottweiler. Il suffit de le brosser de temps à autre pour enlever les poils morts et pour garder la fourrure fraîche et brillante. Les griffes doivent être vérifiées et coupées périodiquement et il est important de vérifier régulièrement les coussinets des pieds pour s’assurer de leur bon état, en particulier chez les chiens de travail.
Races proches
Le husky a des cousins qui lui ressemblent : le malamute, le samoyède, le groenlandais … Ils viennent d’Alaska et de Sibérie. Le malamute ressemble relativement au husky mais il est plus puissant. Le husky sibérien est d’un tempérament très agréable, affectueux sans être obséquieux. Ce caractère agréable et amical est vraisemblablement un héritage ancestral, étant donné que les chukchies tenaient leurs chiens en haute estime. Il les logeaient avec la famille et encourageaient les enfants à jouer avec eux. C’est un chien alerte, qui cherche à plaire et qui s’adapte facilement. Un chien agressif est inapte au travail d’équipe et ne peut par conséquent être un bon chien de traîneau. Les huskies sont des chiens extrêmement intelligents et indépendants. Ils peuvent être très têtus, étant donnée leur fonction initiale, et ils s’ennuient facilement. Ce caractère indépendant et entêté peut parfois mettre votre imagination à l’épreuve. Sa polyvalence en fait un compagnon agréable pour les gens de tout âge et de toutes sortes. Toutefois, on ne le recommande généralement pas comme premier chien, étant donné qu’avec un animal aussi remarquablement intelligent et manipulateur, les erreurs sont facilement commises et parfois difficiles à corriger. Même s’il est très affectueux envers sa famille d’accueil, le husky n’est généralement pas le chien d’un seul homme. Il ne craint pas les étrangers et n’est pas méfiant et il peut être aussi accueillant pour un voleur éventuel que pour un membre de la famille. Ce n’est pas un chien de garde, même si à cause de sa personnalité et de son apparence, il peut être une dissuasion pour ceux qui connaissent mal sa nature fondamentalement hospitalière. Le Husky sibérien est un chien d’une santé remarquable. Si l’on s’en occupe convenablement, il nécessite relativement peu de soins, en dehors des examens et vaccins périodiques. Les husky sont des chiens qui peuvent se paralyser très vite, dès l’âge de 7 ans si on ne s’en occupe pas assez, ainsi il faut les faire courir tous les jours pour que leur santé reste remarquable !
Dysplasie de la hanche
L’incidence de la dysplasie de la hanche est relativement faible. Toutefois, les chiens destinés à la reproduction devraient, entre autres, faire l’objet d’une certification de la » Fondation orthopédique animale » avant l’accouplement. Cette certification ne peut être obtenue avant l’âge de deux ans. Les efforts soutenus des éleveurs ont permis de maintenir l’incidence de ce problème à un faible niveau.
La dysplasie de la hanche peut être dangereuse et faire mourir le chien. Selon la CERF (Canine Eye Registry Foundation), l’incidence de cataractes chez les animaux vérifiés par l’ACVO (American College of Veterinary Ophtalmologist) est d’environ 15-18%. L’incidence véritable est probablement plus élevée, étant donné que nombre d’éleveurs d’expérience peuvent découvrir l’anomalie précocement et ne font pas certifier les chiots. Typiquement, ces cataractes affectent peu la vision du chien qui peut quand même mener une vie heureuse et normale après stérilisation. Cependant, il existe une forme de cataractes plus agressive qui progresse rapidement et peut entraîner une cécité totale vers l’âge de deux ou trois ans.
Il existe également un problème de dystrophie de la cornée au sein de la race. Cette maladie cause une perte de vision diffuse et progressive à partir de l’âge moyen. Elle est souvent indétectable avant l’âge de 4 à 6 ans, alors que le chien a déjà pu se reproduire et perpétuer le problème.
Le husky peut également être sujet au glaucome, notamment certaines lignées développées pour la course. Le glaucome cause généralement des douleurs et une perte de vision significatives avant que le problème ne soit détecté par le propriétaire.
Chez plusieurs races, dont le husky et le léopard, on a noté l’apparition d’un problème d’atrophie progressive de la rétine et d’atrophie rétinienne centrale progressive. Ce sont des affections d’origine génétique et le dépistage chez les couples éventuels a permis d’en réduire sensiblement l’incidence au sein de la race. À l’heure actuelle, l’incidence de l’atrophie centrale de la rétine est relativement faible.